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Blockchain : faciliter le partage de données entre robots en toute sécurité



Les données des smart robots sont partagées entre différents sites de production et avec d’autres usines dans le monde.

Les smart robots possèdent des capteurs dont les signaux sont traités par une intelligence artificielle. Celle-ci agrège les données qui sont ensuite stockées dans une blockchain. Ethereum a été choisi pour l’instant, car c’est la solution open source la plus avancée en termes d’outils de développement.

Le Edge computing permet aux robots de la même ligne d’assemblage de partager leurs données entre eux.

Grâce à la blockchain, des contrats intelligents sont créés pour gérer la chaîne logistique. Par ailleurs, la transmission des données entre différentes entités se fait via une chaîne sécurisée.
Lors du salon AI Paris en juin 2018, le spécialiste des robots intelligents AKEOPLUS et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Grenoble ont présenté un projet de recherche qui devrait permettre aux intelligences artificielles contrôlant des robots de partager des données via une blockchain.
À l’heure de la quatrième révolution industrielle, tout est connecté et les données sont décentralisées. Ce qui signifie que sur une chaîne logistique faisant intervenir plusieurs acteurs qui génèrent tous des données, la question de l’origine des données utilisées par les intelligences artificielles pour prendre des décisions va se poser. Surtout si celles-ci sont erronées ou qu’un problème a lieu sur la chaîne logistique.
Le projet de recherche d’AKEOPLUS et du CEA Grenoble cherche donc, dans un premier temps, à donner de la visibilité et de la traçabilité sur les décisions prises par les intelligences artificielles, que ce soit pour des raisons juridiques ou contractuelles. Il vise également à automatiser et fluidifier les passages de contrats au sein de la chaîne logistique, grâce à la blockchain, notamment concernant la maintenance, car les robots pourront commander eux-mêmes leurs pièces de rechange. Par ailleurs, il est possible que la plateforme puisse être appliquée à d’autres cas d’usage, comme la collaboration de robots multiagents dans une usine, voire à d’autres secteurs. Le programme de recherche durera trois ans, et un premier proof of concept sera mené fin 2018 avec le concours de grands industriels français.
À l’heure de la quatrième révolution industrielle, tout est connecté et les données sont décentralisées.