A VivaTech, l’innovation se montre et démontre sa valeur

A l’occasion de l’édition 2018 du salon VivaTech à Paris, Luc Bretones, Directeur du Technocentre et d’Orange Fab chez Orange évoque ce rendez-vous incontournable de l’innovation mondiale et certaines des start-up présentes, avec un mot d’ordre : innovation that matters !

Valoriser l’innovation qui importe et qui apporte, celle qui fait la différence et fait de la technologie un progrès au bénéfice du plus grand nombre.

Pour la troisième année consécutive, Orange est partenaire Platinum du salon Viva Technology qui se tient les 24, 25 et 26 mai 2018. Le plus grand événement international de l’IT à Paris rassemble 80 000 participants et 8 000 start-up du monde entier, venus partager et découvrir les dernières innovations dans les domaines de la 5G, de l’Internet des Objets, de la data, de la sécurité, de l’intelligence artificielle (IA) ou encore des nouvelles interfaces vocales et sensibles. L’innovation en Afrique sera également à l’honneur de cette édition à laquelle participeront les PDG des géants de l’IT et du web Microsoft, IBM, Alphabet, Uber, Facebook, etc.

La technologie au service du plus grand nombre

Mais VivaTech reste avant tout le rendez-vous-mondial des start-up et c’est bien sur elles que les projecteurs portent leur lumière. Les 120 start-up que nous soutenons en particulier, issues pour certaines de challenges Orange, et pour les autres, représentantes des promotions accélérées par nos 14 Orange Fab dans 15 pays du monde.

Toutes ont un leitmotiv commun, cohérent avec les valeurs portées par notre Groupe et véhiculées au sein de notre philosophie Human Inside : innovation that matters. C’est-à-dire l’innovation qui importe et qui apporte, celle qui fait la différence et fait de la technologie un progrès au bénéfice du plus grand nombre.

Parce que le progrès technologique n’a de sens que s’il profite à tous. Et ces start-up formidables qu’Orange repère, soutient et promeut partagent ce credo et le déclinent dans tous les domaines. En matière d’accessibilité par exemple, où VoiceIt a créé une technologie de traduction des sons émis par des personnes atteintes de troubles de la parole en langage clair et audible pour tous en temps réel.

L’empreinte vocale, qui nous est unique, véhicule bien plus que le langage. Elle est aussi au cœur de la solution développée par Cochlear.ai, qui propose des algorithmes d’IA accessibles via le cloud et destinés à interpréter la voix dans ses dimensions émotionnelles pour prévenir, par exemple, des situations critiques.

De son côté, Soundhound se spécialise dans le « speech to meaning », soit la compréhension du sens d’une requête orale directement au niveau du son, sans avoir à passer par sa traduction textuelle. De quoi nous rapprocher de la conversation humaine traditionnelle dans nos interactions avec les terminaux numériques…

Et quand la voix ne suffit pas ou plus à transmettre l’information, Dotincorp exploite le toucher en imaginant une montre braille qui poussent au bout des doigts de ses utilisateurs les messages envoyés par leurs contacts.

Augmenter les sens

La combinaison des algorithmes d’IA, de nouveaux terminaux et des traductions entre sons, intentions et émotions, texte ou toucher permet aujourd’hui une communication entre les sens disponibles ou souhaités. Et celle-ci gagne encore en dimension quand elle s’associe à des technologies VR (réalité virtuelle) ou AR (réalité augmentée), pour des expériences riches comme celles proposées par Rendr.fr qui a redonné vie et visibilité au site antique de Palmyre.

Nunki.co transpose cet enjeu au domaine de la sécurité, via une solution qui « augmente » nos yeux et notre compréhension des situations exceptionnelles en recueillant et en analysant les informations émises par les personnes qui sont au contact le plus proche de ces événements.

Les écouteurs connectés au cloud de type Bragi s’apparentent quant à eux à des oreillettes-assistantes, grâce auxquelles vous pouvez passer des commandes par la voix et recevoir les informations utiles en temps réel : plus de smartphone, plus de clavier, tout est guidé à la voix.

En Afrique, l’innovation pour un continent « durable »

L’activité des start-ups que nous soutenons s’oriente par ailleurs vers les enjeux spécifiques des pays africains, en cohérence avec notre ancrage et notre engagement sur le continent. Au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal notamment, Isahit contribue à l’éducation des jeunes femmes en les aidant à financer leurs études via la réalisation de micro-tâches une à deux heures par jour. Coliba aborde les problématiques de la pollution et du recyclage depuis une appli web, mobile et SMS dédiée qui géolocalise ses utilisateurs avant d’organiser la récupération de ses déchets plastiques.

La data est une ressource précieuse quand il s’agit d’évoquer l’agriculture, et elle est exploitée à bon escient dans les API « écosystèmes » de Listenfield, qui intègrent des données agro-environnementales en vue de faciliter les analyses prédictives de ses utilisateurs. Ou comment contribuer à rendre l’agriculture durable et rentable grâce à la prise de décision locale basée sur la data.

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