Le Vote, une nouvelle énergie pour la démocratie digitale et locale

Le Vote est une solution destinée aux collectivités locales et territoriales. Service de la Civic Tech créé par Orange, Le Vote apporte une solution efficace aux municipalités souhaitant consulter les citoyens sur des sujets locaux, qui les concernent de façon pratique et concrète.

"Le Vote favorise une nouvelle énergie citoyenne et souhaite devenir un acteur majeur de la Civic Tech."

Le Vote, l’organisation concrète d’une élection digitale

Le Vote se compose d’un site web pour les élus et d’une application mobile pour les citoyens. Fondée sur la  blockchain, la technologie la plus récente et la plus avancée en termes de sécurité, Orange est le seul acteur à proposer un parcours 100 % digital. Le Vote est une solution déjà utilisée par un certain nombre de municipalités en France, et bientôt à l’international.

Dans quelques semaines, ce service ouvrira également aux organisations privées telles que les entreprises, banques/assurances, associations…

Concrètement, que se passe-t-il une fois qu’un protocole d’accord est signé entre une commune et les équipes de Le Vote ? L’élu en charge d’organiser la consultation se connecte à l’interface web développée par Orange. Il accède à un back office pour configurer le scrutin : le titre de la consultation, la question posée aux citoyens, le contexte du scrutin, la date de début et de fin de l’opération. Puis il active la publication de la consultation. Les électeurs (les personnes ayant officiellement déclaré habiter la commune) sont alors notifiés de l’arrivée d’un nouveau scrutin, via l’application Le Vote qu’ils auront préalablement téléchargée. S’ils le souhaitent (ce qui est généralement le cas), ils votent en ligne ; à tout moment et où qu’ils soient !

Le Vote étant la première application de vote en ligne s’appuyant sur une technologie Blockchain, elle permet aux citoyens de participer davantage à la vie de leur commune dans une démarche de démocratie participative, en garantissant l’unicité du vote. Le site web et l’application ont été développés en conformité avec la règlementation RGPD. Aucune donnée personnelle n’est conservée sur les serveurs.

Guillaume Odriosolo, Directeur de projet Le Vote chez Orange :

« Notre solution s’adresse plutôt à de grandes villes. Nous avons travaillé très tôt avec des clients potentiels pour tester les usages, le parcours client et la structure de l’offre. Tout particulièrement avec une  grande mairie avec laquelle nous avons signé une convention d’un an. Nous nous appliquons à ce que l’offre soit bien en adéquation avec le budget de la collectivité locale concernée. Celle-ci peut financer Le Vote via les économies générées par la dématérialisation des actions de consultations électorales. Elle sait aussi qu’elle sera gagnante en termes de volume d’interactions avec les habitants de sa commune ».

A l’issue de ces tests, 2 villes sont clientes à ce jour : Fort de France et Anzin, mais aussi le syndicat mixte du département du Val d’Oise ainsi que la région Normandie.

« Globalement, nos clients sont ravis de pouvoir faire des économies sur la dématérialisation du parcours de vote et de pouvoir garantir la transparence et une sécurité absolue des électeurs » rajoute Guillaume.

Une solution facilement utilisable à l’international

Dès le départ, Le Vote a été conçu comme un outil simple où l’enrôlement, aussi bien pour le citoyen que pour l’élu, ne nécessite aucune action de la part d’Orange. Les utilisateurs sont complètement autonomes. Un modèle qu’il sera bientôt possible de proposer partout dans le monde.

Guillaume Odriosolo résume : « nous avons déjà plusieurs “early adopters”. Le Vote favorise une nouvelle énergie citoyenne et souhaite devenir un acteur majeur de la Civic Tech ».

Pour que le réflexe numérique se généralise en matière électorale, la solution proposée doit être fondée sur un protocole transparent, robuste et sécurisé.

Et si on soulevait le capot ?
Pourquoi avoir retenu la blockchain pour développer Le Vote ?

Guillaume Odriosolo : « cette technologie apporte des processus sécurisés de stockage et de transmission de l’information,  fonctionnant sans organe central de contrôle. En effet, les transactions, effectuées par les utilisateurs du réseau, sont regroupées par blocs. Chacun est validé par les nœuds du réseau, appelés « les mineurs ». Une fois le bloc validé, il est horodaté et ajouté à la chaîne de blocs ».

Quelle fut l’impulsion qui a déclenché  ce projet ?

Guillaume Odriosolo : « j’ai senti une révolution en marche avec la blockchain. La force du concept est cette absence de tiers de confiance et de centralisation de la data. Le consensus est distribué. Ce n’est pas une organisation, ou une seule personne morale ou physique qui certifie l’information, mais le réseau, grâce à la force d’un protocole. Dès lors, l’information est validée aléatoirement par une multitude de points qui constituent le réseau. Cerise sur le gâteau : le protocole sur lequel est fondée la blockchain la rend très robuste ».

Comment la blockchain intervient-elle dans le développement de Le Vote ?

Guillaume Odriosolo : « à chaque fois qu’un habitant de la ville utilisatrice de Le Vote effectue son choix électoral, celui-ci est envoyé et écrit sur la blockchain. Dès lors, chaque vote est sécurisé. De plus le résultat d’un scrutin l’est aussi puisque ce n’est que l’addition de ces différents votes cumulés dans la blockchain qui est affiché ».

Comment cela se passe-t-il, dans la vraie vie, avec l’interface web pour les élus et avec l’application destinée aux citoyens ?

Guillaume Odriosolo : « l’organisateur du scrutin, donc le maire ou la communauté de communes, se connecte sur le site internet « Le Vote » pour configurer la consultation. Sont alors affichés : le titre, les dates de début et de fin de l’opération, le contexte, les questions posées, un visuel illustratif etc… Une fois publié, le scrutin sera à la disposition des votants qui ont téléchargé l’application mobile « Le Vote » (sur iOS et Android). Ils auront été informés grâce à un push de notification sur l’application. Notre infrastructure est robuste, elle supporte à ce jour 2 000 connexions simultanées ».

Est-ce que la blockchain intervient bien dans ces deux cas ?

Guillaume Odriosolo : « cette technologie est en effet mise en œuvre dès lors qu’un électeur effectue son choix par son vote unique et que les résultats sont bien consolidés à la fin du scrutin ».

Comment avez-vous approché les élus pour travailler avec eux ?

Guillaume Odriosolo : « nous travaillons activement avec les Directions Régionales d’Orange, La Délégation des Relations avec les Collectivités Locales d’Orange qui connaissent parfaitement les besoins et le contexte des élus sur notre territoire. Sans eux, nous ne pourrions avancer si vite. En outre, sans notre collaboration étroite avec les élus, nous n’aurions pas pu co-construire ce produit si rapidement ».

Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans ce projet ?

Guillaume Odriosolo : « le sujet du choix de la blockchain est majeur. Il existe des centaines de blockchain dans le monde avec des performances ou des usages qui diffèrent de l’une à l’autre. Chaque service doit se poser la question de ces besoins et faire le choix de son infrastructure et donc la blockchain en conséquence. Concernant Le Vote, nous avons opté pour une blockchain publique qui apporte certes des valeurs de sécurité mais surtout de transparence ».

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