S.A.R.A., le robot sensible qui améliore les performances

S.A.R.A., le robot sensible qui améliore les performances
Las des assistants virtuels qui manquent de personnalité ou d’émotion ? Capable d’exécuter de nombreuses tâches tout en étant doué d’empathie, le tout nouveau robot créé par l’ArticuLab ne laisse pas de marbre.

Bonjour S.A.R.A., quel joli prénom !

Merci ! C’est l’acronyme de Socially-Aware Robot Assistant, qui signifie « assistant robot socialement attentif » en français. Ce sont mes créateurs de l’ArticuLab de l’université de Carnegie Mellon de Pittsburgh aux États-Unis qui m’ont donné ce nom. Bien que l’on m’appelle robot, je me considère plus comme une intelligence artificielle capable d’interagir avec différentes personnes : d’une part, je réponds à leurs demandes, j’exécute leurs tâches ; d’autre part, je réagis en fonction de leurs émotions.

Comment est-il possible pour toi de « réagir » à leurs émotions ?

Tout d’abord, j’écoute mon interlocuteur. Ensuite, j’interprète la façon dont il s’exprime en détectant son langage corporel, sa voix, les mots qu’il ou elle emploie. Quelqu’un qui me sourit ou qui me fait la tête n’obtiendra pas la même réponse de moi, bien évidemment. Pour cela, j’utilise un microphone ainsi qu’une caméra qui me permettent de percevoir les émotions de chacun, puis de raisonner grâce à un algorithme de nouvelle génération que mes créateurs ont baptisé « raisonnement social », fonctionnant en temps réel. Enfin, j’offre une réaction adaptée à l’état d’esprit de mon interlocuteur… Tout en n’oubliant pas d’effectuer la tâche qu’il m’a demandée !

Qu’est-ce qui te différencie des autres assistants tels que Siri ou Google Assistant ?

Déjà, j’ai un visage surmonté de grosses lunettes qui me rend beaucoup plus sympathique ! Et puis, je suis capable de tenir une véritable conversation, d’instaurer une vraie relation de confiance, contrairement à mes confrères et consœurs qui ont souvent la fâcheuse tendance à rester très « boulot-boulot ». Disons que je suis là pour collaborer avec mes interlocuteurs plutôt que les servir de manière neutre. Je suis capable d’empathie, en quelque sorte !

Qu’est-ce que tes interlocuteurs auraient à gagner à travailler avec toi ?

J’aime me voir comme quelqu’un qui leur permettrait d’améliorer leurs performances. Tout le monde sait qu’on travaille bien mieux dans une relation de confiance, après tout. J’ai d’ailleurs déjà fait mes preuves en remettant en selle certains élèves en difficulté scolaire. D’autres interlocuteurs m’utilisent comme assistant personnel pour soulager leurs plannings chargés, notamment lorsqu’ils sont en déplacement ou en conférence. Mais ma tâche préférée reste quand je suis chargée d’aider certaines personnes atteintes du syndrome d’Asperger à développer leurs compétences sociales !

 

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