Parlons Tech 3 : des robots en salle d’opération pour assister les médecins

Parlons Tech, le podcast d'Hello Future, le site de la Recherche et de l'Innovation d'Orange
• Traitement des cancers, chirurgie laparoscopique… le troisième épisode de Parlons Tech explore les technologies qui comptent changer la vie des soignants et des patients.
• Comment des robots peuvent-ils améliorer les procédures chirurgicales en toute sécurité ? À quoi ressemblera la médecine du futur ?
• Deux entrepreneurs pionniers français à l’origine de robots chirurgicaux, Anne Osdoit, CEO de Moon Surgical, et Bertin Nahum, CEO de Quantum Surgical, témoignent.

Parlons Tech, épisode 3 avec :

  • Anne Osdoit, CEO de Moon Surgical
  • Bertin Nahum, CEO de Quantum Surgical

C’est une alternative extrêmement efficace par rapport à la chirurgie qui est extrêmement lourde

Ce troisième épisode de Parlons Tech aborde les innovations technologiques dans le secteur de la robotique chirurgicale, et plus précisément les robots développés par deux pionniers français du secteur, Moon Surgical et Quantum Surgical. Moon Surgical a développé un robot baptisé Maestro, spécialisé dans la chirurgie mini-invasive, qui vient assister le chirurgien dans son intervention, par exemple pour soulever des tissus, ou tenir une caméra. Quant à Epione, le robot de Quantum Surgical, il accompagne les chirurgiens ou les radiologues interventionnels dans les ablations tumorales percutanées, c’est-à-dire dans les interventions visant à détruire une tumeur.

« L’inconvénient de la pour les établissements de soins, c’est qu’elle augmente la complexité des interventions et demande de distribuer des fonctions à plusieurs personnes dans le bloc, en particulier celle de contrôler la vision du chirurgien, donc tout simplement de tenir la caméra pour le chirurgien, et celle d’exposer des tissus d’intérêt pour le chirurgien. Le robot permet au chirurgien d’être son propre assistant et de contrôler sa caméra et donc sa vision ainsi que sa pince, afin d’être plus en contrôle et en confiance dans son intervention. » – Anne Osdoit

« L’objectif est d’assister le chirurgien, de l’aider, de lui permettre de réaliser de façon beaucoup plus efficace des actes qui requièrent en général une dextérité, un savoir-faire, une expérience que peu de praticiens maîtrisent. Dans notre cas, l’objectif est de favoriser un acte dit mini-invasif, qu’on appelle l’ablation percutanée et qui consiste à venir brûler localement une tumeur, ou plusieurs tumeurs. C’est donc une alternative extrêmement efficace par rapport à la chirurgie qui est extrêmement lourde. »Bertin Nahum

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