• Loin d’Elon Musk et de ses annonces, des start-up françaises innovent dans ces disciplines. Par exemple, NaoX Technologies réinvente l’électroencéphalogramme et Poppins aide les enfants dyslexiques grâce à une application mobile.
• Plus que d’autres, ces technologies, parce qu’elles interagissent avec la cognition ou les ondes cérébrales, nécessitent des garde-fous éthiques.
Parlons Tech, épisode 11 avec :
- Laure Tabouy, chercheuse en neurosciences et en éthique des neurosciences, du numérique, des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle
- Hugo Dinh, cofondateur de NaoX Technologies
- François Vonthron, cofondateur et CEO de Poppins
Avec deux électrodes dans le canal auditif, on va récupérer un signal électrique qui permet d’étudier des populations de neurones et remplacer ainsi un électroencéphalogramme.
Ce nouvel épisode de Parlons Tech explore les opportunités des neurotechnologies et thérapies numériques. Aux Etats-Unis d’Amérique, les implants cérébraux de Neuralink d’Elon Musk défraient la chronique. En France et en Suisse, des institutions de recherche dont le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ont également développé une technologie qui permet à une personne paraplégique de remarcher. Qu’en est-il du cadre éthique de ces technologies ? Comment accompagner ces innovations tout en préservant l’intégrité des patients et utilisateurs, et leur vie privée ? Chercheuse en neuroscience et éthique des neurosciences Laure Tabouy rappelle quel est le cadre légal en la matière.
Des entrepreneurs déterminés contribuent à développer ces technologies. Hugo Dinh a co-fondé la société NaoX Technologies, dont le dispositif médical prenant la forme de simples écouteurs est capable de remplacer un électroencéphalogramme. François Vonthron, lui, se concentre sur les thérapies numériques, ou DTx, avec son application Poppins. Cette dernière permet aux enfants souffrant de troubles « dys » de bénéficier d’un programme d’exercices en ligne pour faciliter leur expression, compréhension et écriture.