La propriété intellectuelle constitue pour Orange un actif stratégique permettant de protéger ses intérêts et de valoriser son inventivité. Chaque année, la direction de la Propriété Intellectuelle & du Licensing (IPL) protège plus de 200 nouvelles inventions issues des salariés. A ce jour, Orange dispose d’environ 9000 brevets au service de sa compétitivité : connexion sans fil, codecs, services mobiles, infrastructures, services de la maison, internet des objets, sécurité, intelligence artificielle et données couvrent les technologies stratégiques pour le Groupe. C’est dans ce contexte que le Groupe crée sa communauté d’inventeurs, Luminis. “A travers elle, nous poursuivons plusieurs buts, comme le partage d’une culture commune et un enrichissement des connaissances des inventeurs en matière de propriété intellectuelle”, souligne Sandrine Millet, en charge du département Brevets de la Propriété intellectuelle et du Licensing (IPL) chez Orange.
Luminis, la communauté des inventeurs d’Orange permettra d’échanger sur les interrogations et les préoccupations des inventeurs et de développer ensemble la culture de la propriété intellectuelle du groupe.
Emmanuel Le Huérou, chercheur chez Orange et membre de cette communauté, a travaillé au sein des services de communication vocale et s’est tourné plus spécifiquement vers des activités associant les services financiers à ceux des messageries transactionnelles. Avec son équipe, il contribue à donner une vision sur les apports du monde numérique au secteur bancaire : “L’arrivée d’Orange Bank nous a permis d’imaginer des solutions innovantes répondant aux attentes des utilisateurs tout en respectant la réglementation du secteur bancaire.” De nombreux brevets ont été déposés dans le domaine bancaire en lien avec les concepts imaginés par Orange en tant qu’opérateur télécom. C’est le cas par exemple de fonctionnalités du Pack Premium d’Orange Bank, une offre destinée aux familles.
Un espace de dialogue et d’échanges privilégiés
Luminis vise à créer un espace de dialogue et d’échanges privilégiés autour des enjeux de la propriété intellectuelle entre une centaine d’inventeurs sélectionnés pour leur contribution au portefeuille brevets du Groupe. “Cette communauté nous apporte une meilleure connaissance de la manière dont fonctionne l’ensemble des acteurs de la propriété intellectuelle, des conseils brevets jusqu’aux patent analysts”, précise ce chercheur. “Par exemple, grâce à l’expertise des conseils brevets, les inventeurs comprennent mieux l’intérêt de déposer ou non un brevet”, précise Emmanuel Le Huérou.
Mieux comprendre le travail des inventeurs
La création de cette communauté valorise le travail mené en étroite collaboration entre inventeurs et conseils brevets pour définir au mieux les axes de protection de chaque innovation. Ce mélange d’expertises, en technologie d’un côté et en propriété intellectuelle de l’autre, permet de construire un portefeuille de brevets pertinent au regard de l’innovation d’Orange.
Pour Félix Henry, chercheur dans le secteur de la compression vidéo qui participe à la construction de normes de codage vidéo, Luminis permettra de mieux comprendre le travail des inventeurs : “Avoir des idées et déposer des brevets ne suffit pas à valoriser les inventions.” Il reste encore à les faire reconnaitre dans le cadre de l’élaboration des standards et des normes. Pendant cette étape, les chercheurs doivent justifier que leurs brevets couvrent bien la norme et, selon Félix Henry, “pour y parvenir, mieux vaut avoir anticipé la façon dont le conseil brevet rédige les brevets ; le travail ne s’achève qu’une fois la norme sortie avec votre technologie”. Ce parcours de longue haleine est indispensable et inhérent au métier d’inventeurs. La communauté des inventeurs doit permettre de rendre plus visible cette activité de normalisation.
De manière très concrète, Luminis permet d’échanger sur les problèmes auxquels sont confrontés les inventeurs et trouver des leviers d’actions pour y remédier.
Un moyen de s’enrichir mutuellement
Cette communauté va favoriser les échanges entre pairs, pour “constater par exemple, que nous sommes nombreux à nous poser les mêmes questions et ce, en toute confiance ; voire déboucher sur des questions auxquelles nous n’aurions pas pensé”, espère Emmanuel Le Huérou.
Pour Sandrine Millet, “cette communauté va renforcer les liens et enrichir la collaboration entre les différents acteurs en relation avec le portefeuille brevets en permettant de riches échanges pour encore mieux se connaitre et se comprendre”.
