Introducing Thing in the future : la Recherche valorise sa plateforme Web des Objets

La plateforme de recherche intégrative d’Orange dédiée au Web des Objets, Thing in the future, démontre au Salon de la Recherche 2019 tout son potentiel grâce à l’illustration d’usages… représentés en réalité augmentée sur les maquettes 3D de "Introducing Thing in the future".

Thing in the future, un graphe d’objets qui recense 51 millions d’avatars et 44 millions de relations, architecturé et outillé pour assurer le passage à l’échelle.

En synthèse, Thing in the future est un graphe d’objets qui, à l’instar d’un réseau social qui porte une fonction similaire s’agissant de personnes, se compose d’objets et d’entités physiques, les nœuds, et répertorie les relations entre ceux-ci. C’est une plateforme multi-faces sur laquelle peuvent se connecter et interagir les développeurs d’applications IoT en son sommet et les fournisseurs de données à sa base. Le Salon de la Recherche propose une plongée en profondeur dans le monde de Thing in the future à travers des démonstrations sur trois de ses dimensions clés : le cœur de la plateforme, ses cas d’usage et la sécurité.

Au « cœur », faciliter l’injection et le passage à l’échelle

Fin 2017, quelque temps après sa création, Thing in the future recensait plus de 500 000 objets et 50 000 relations. L’injection d’avatars (représentations numériques des objets) s’est poursuivie à un rythme soutenu durant toute l’année 2018, jusqu’à atteindre aujourd’hui 51 millions d’objets et 44 millions de relations. L’indexation d’objets avec leur description sémantique est au cœur de la plateforme, et celle-ci a été architecturée et outillée de façon à soutenir cette expansion et assurer le passage à l’échelle. « Différentes stratégies de reconnaissance et de peuplement sont proposées, avec l’utilisation d’API ou des méthodes de scan, selon que l’on se situe dans le cadre d’une introduction unitaire au graphe ou d’un apport massif d’objets, explique Cédric Seureau, Responsable de la démo Introducing Thing in the future. Dans les deux cas, les utilisateurs issus d’écosystèmes partenaires peuvent insérer leur(s) objet(s) par eux-mêmes et en gérer les droits d’accès associés en toute autonomie. »

Les capacités de la plateforme sont ensuite valorisées à travers des premiers cas d’usage développés avec des partenaires, dont certains sont exposés lors du Salon.

Des services qui gravitent autour du graphe

L’une des démonstrations de ces cas d’usage est reliée au projet collaboratif TangoB soutenu par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) pour le réemploi de biens et de matériels au sein des entreprises, avec la contribution de partenaires tels qu’Orange, EDF ou Enedis. Alors que la réutilisation d’objets reste marginale dans les pratiques des entreprises et des administrations, le graphe Thing in the future peut être mis à disposition de celles-ci afin de recenser leurs mobiliers. Des services peuvent ensuite être développés pour visualiser et requêter cette base de données, autour de besoins simples de gestion – inventaire temps réel, partage, prêt, etc.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des applications potentielles liées à la plateforme, qui offre par ailleurs des enablers de gestion, de raisonnement et de visualisation aux communautés de développeurs afin de créer par eux-mêmes un service de bout-en-bout.

Quand Web des Objets rime avec sécurité

Le prérequis à une exploitation pertinente, productive et sereine de Thing in the future concerne naturellement la sécurité afin de créer un Internet des Objets de confiance. Deux démonstrations illustrent cette stratégie au cœur de la plateforme : Security by design et Security by operation. « Il s’agit d’une part de donner aux propriétaires les moyens de bénéficier d’une gestion les plus fines des ayants droit de leurs objets et notamment pour leur partage, précise Cédric Seureau. D’autre part de détecter d’éventuelles vulnérabilités et attaques contre des objets connectés et d’offrir la possibilité d’en limiter l’accès avec la mise en œuvre de stratégies de sécurité dynamiques adaptées. Cela permettra de protéger le parc IoT grâce par exemple à l’attribution d’un score de confiance dans l’objet accessible via Thing’in. »

Thing in the future augmente le monde de l’IoT

La démonstration « Introducing Thing in the future » constitue une entrée en matière idéale à toutes ces dimensions de la plateforme, et propose une plongée en immersion dans le web des objets et ses écosystèmes. « Aujourd’hui, notre ambition consiste à accentuer la dynamique initiée autour de la plateforme ces derniers mois. Nous avons déjà des partenaires, nous avons beaucoup évolué dans notre raisonnement et notre compréhension en écoutant leurs contraintes et leurs besoins. Nous voulons désormais montrer les cas d’usage développés ensemble et les faire rayonner auprès de nos écosystèmes, y compris externe. Éclairer et évangéliser, en somme, sur le potentiel de Thing in the future et mettre en lumière sa complémentarité avec les autres plateformes IoT d’Orange telles que Live Objects ». C’est tout le sens de cette démo de présentation en réalité augmentée, grâce à laquelle les visiteurs peuvent, à l’aide d’une tablette et de maquettes 3D, se projeter au cœur des usages ouverts par la plateforme dans 3 univers : à la maison, dans une serre connectée et dans la smart city.

Le Web des Objets s’écrit au futur !

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