Hyperconvergence
Traditionnellement, la création d’un environnement informatique nécessite l’installation de composants distincts : des serveurs pour exécuter des applications spécifiques, des systèmes de stockage pour les données et des commutateurs pour la mise en réseau. On parle “d’architecture à trois niveaux”.
Une infrastructure hyperconvergée combine et virtualise ces différents composants physiques dans un système unifié.
Elle forme un cluster de nœuds, c’est-à-dire un groupement de ressources informatiques agissant comme un seul et même système. Elle se compose généralement d’un hyperviseur – un logiciel qui permet d’exécuter des machines virtuelles sur des serveurs x86 standards –, et de systèmes de stockage et de mise en réseau définis par logiciel. Le tout est administré à partir d’une seule interface.
Une telle architecture permet de réduire la complexité liée à la conception et à la gestion de data centers de taille moyenne, leur empreinte physique ainsi que leur coût.
Elle augmente également l’agilité et l’extensibilité du système informatique. Il devient plus facile de le faire évoluer rapidement avec l’ajout progressif de nouveaux nœuds – c’est-à-dire en étendant les ressources de calcul, de stockage et de mise en réseau selon les besoins de ses utilisateurs.
De ce fait, une des promesses de l’hyperconvergence est d’offrir les avantages du cloud à un data center sur site : simplicité, flexibilité et performance.