• Émilie Korchia, via MyJobGlasses, facilite l’accès des jeunes aux professionnels et valorise les modèles féminins dans les sciences et l’industrie pour encourager la diversité et l’inclusion.
• Sarah Setti, avec Prolong, repense la durabilité dans la mode en aidant les marques de mode à prolonger la vie de leurs produits via réparation et upcycling, tout en réduisant leur empreinte carbone.
Parlons Tech, épisode 16 avec :
- Émilie Korchia, fondatrice et CEO de Myjobglasses
- Sarah Setti, cofondatrice de Prolong
La tech à impact ne se limite pas au reporting environnemental. Elle englobe aussi des start-ups engagées dans des projets sociaux, sociétaux et environnementaux, comme la réparabilité des produits ou l’inclusion sociale. En France, si les femmes restent sous-représentées dans l’entrepreneuriat numérique, elles sont en revanche surreprésentées dans la tech à impact. Dans un secteur encore majoritairement masculin, elles apportent des perspectives différentes, donnant naissance à des solutions plus singulières et parfois mieux adaptées aux défis contemporains.
L’idée est d’offrir une technologie qui soit à la fois une source de revenus, un moteur de durabilité et un levier de fidélisation client
Impact social et représentativité
Chez MyJobGlasses, Émilie Korchia s’est engagée il y a huit ans pour créer une plateforme facilitant l’accès des jeunes à des professionnels. Son objectif : aider les étudiants et les jeunes diplômés à mieux évaluer leurs opportunités d’études et d’emploi en rencontrant ou en échangeant avec des experts dans des secteurs variés. Aujourd’hui, la plateforme réunit 82 000 professionnels qui donnent de leur temps pour guider les jeunes dans leurs choix. « Aujourd’hui, on manque de femmes dans l’industrie et les sciences, car il manque des modèles féminins pour montrer que c’est possible. Nous nous assurons donc d’avoir des femmes qui représentent ces métiers, voire de les surreprésenter », explique Émilie Korchia.
Impact environnemental et durabilité
Chez Prolong, Sarah Setti s’investit dans la prolongation de la durée de vie des produits de mode, un secteur qui est le deuxième plus polluant au monde. Actuellement, les marques ne disposent souvent pas d’outils pour gérer l’après-vente, la garantie des vêtements ou leur recyclage. Prolong comble ce manque en connectant les marques avec des ateliers spécialisés dans la réparation, le recyclage ou l’upcycling.
« L’idée est d’offrir une technologie qui soit à la fois une source de revenus, un moteur de durabilité et un levier de fidélisation client », explique l’entrepreneuse. Cette solution aide les marques à limiter leur empreinte carbone lorsqu’un produit nécessite une réparation. Elle va même plus loin en créant de nouvelles offres de service, comme la réparation de chaussures, tout en valorisant les artisans locaux.