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Parlons Tech 11 : neurotechnologies, thérapies numériques – au service du cerveau

mercredi 22 mai 2024 - Mis à jour le jeudi 23 mai 2024

Temps de lecture : 2 min

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• Cet épisode de Parlons Tech explore le potentiel des neurotechnologies invasives et non invasives ainsi que les promesses des thérapies numériques, ou DTX.
• Loin d’Elon Musk et de ses annonces, des start-up françaises innovent dans ces disciplines. Par exemple, NaoX Technologies réinvente l’électroencéphalogramme et Poppins aide les enfants dyslexiques grâce à une application mobile.
• Plus que d’autres, ces technologies, parce qu’elles interagissent avec la cognition ou les ondes cérébrales, nécessitent des garde-fous éthiques.

Parlons Tech, épisode 11 avec :

Laure Tabouy, chercheuse en neurosciences et en éthique des neurosciences, du numérique, des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle
Hugo Dinh, cofondateur de NaoX Technologies
François Vonthron, cofondateur et CEO de Poppins

Avec deux électrodes dans le canal auditif, on va récupérer un signal électrique qui permet d’étudier des populations de neurones et remplacer ainsi un électroencéphalogramme.

Ce nouvel épisode de Parlons Tech explore les opportunités des neurotechnologies et thérapies numériques. Aux Etats-Unis d’Amérique, les implants cérébraux de Neuralink d’Elon Musk défraient la chronique. En France et en Suisse, des institutions de recherche dont le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ont également développé une technologie qui permet à une personne paraplégique de remarcher. Qu’en est-il du cadre éthique de ces technologies ? Comment accompagner ces innovations tout en préservant l’intégrité des patients et utilisateurs, et leur vie privée ? Chercheuse en neuroscience et éthique des neurosciences Laure Tabouy rappelle quel est le cadre légal en la matière.

Des entrepreneurs déterminés contribuent à développer ces technologies. Hugo Dinh a co-fondé la société NaoX Technologies, dont le dispositif médical prenant la forme de simples écouteurs est capable de remplacer un électroencéphalogramme. François Vonthron, lui, se concentre sur les thérapies numériques, ou DTx, avec son application Poppins. Cette dernière permet aux enfants souffrant de troubles « dys » de bénéficier d’un programme d’exercices en ligne pour faciliter leur expression, compréhension et écriture.

En savoir plus :

L’enjeu d’une Interface Cerveau Ordinateur fonctionnant pour tout le monde

Laure Tabouy

Chercheuse en neurosciences et en éthique des neurosciences, du numérique, des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle pour l’Agence de la biomédecine et l’Université Paris-Saclay / CESP – Centre de recherche en Épidémiologie et Santé des Populations, elle est titulaire d’un double doctorat en neurosciences, génétique et biologie structurale à l’Université de Paris-Cité et en éthique/neuroéthique de l’Université de Paris-Saclay.

Hugo Dinh

Diplômé de l’École polytechnique et de l’UC Berkeley, où il s’est spécialisé dans les dispositifs médicaux et l’entrepreneuriat, Hugo Dinh cofonde, en 2018, NaoX Technologies avec Michel Le Van Quyen, passionné de neurosciences et porteur de projet.

François Vonthron

Diplômé de l’École Polytechnique et de l’Université de Berkeley, François Vonthron est expert en acoustique et a été membre fondateur de HyVibe, une entreprise de technologie sonore incubée chez Agoranov. Il a collaboré avec des chercheurs français et des neuroscientifiques pour construire un projet de recherche multidisciplinaire visant à développer un programme rythmique pour les enfants ayant des troubles spécifiques des apprentissages. Il est cofondateur et CEO de la start-up Poppins depuis 2018.