Urgence climatique et numérique
Selon le GIEC*, la mise en œuvre d’actions rapides et drastiques visant à réduire les émissions de GES constitue la première urgence environnementale [1]. Pour répondre à cette urgence, l’Accord de Paris sur le climat*, adopté en 2015, comprend l’objectif de réduire considérablement les émissions mondiales de GES afin de limiter à 2°C le réchauffement planétaire par rapport aux niveaux préindustriels [2].
Comment évaluer l’impact du télétravail sur les émissions de Gaz à Effet de Serre ?
Selon le Shift Project [3], [4], le numérique représente 2,9% à 3,5% des émissions de GES dans le monde. Ces chiffres peuvent paraitre modestes, mais cette part du numérique dans les émissions de GES augmente année après année. La maitrise, puis la réduction de l’empreinte carbone du numérique, représentent un défi majeur pour les années à venir. Beaucoup d’opérateurs télécoms se sont d’ores-et-déjà engagés sur l’atteinte de la neutralité carbone* à horizon 2040. C’est par exemple le cas d’Orange [5], Vodafone [6], British Telecom [7], Telefonica [8], Deutsche Telekom [9], Telenor [10], KPN [11], Telecom Italia Mobile [12] et MNT Group (Mobile Telephone Networks) [13]. Telia vise même cette neutralité carbone dès 2030 [14]. Les moyens affichés par les opérateurs pour parvenir à cet objectif sont principalement la mesure et la réduction de l’empreinte carbone de l’entreprise, l’évolution de certains usages, les progrès technologiques, ainsi que la compensation carbone*.
Le numérique, aujourd’hui indispensable pour communiquer, travailler et consommer, est perçu de façon paradoxale. D’un côté, il est critiqué comme faisant partie du problème du fait de l’empreinte matérielle et environnementale croissante des infrastructures et des terminaux numériques. D’un autre côté, le numérique est présenté comme pouvant peut-être faire partie de la solution, un nombre croissant d’organisations économiques, sociales et scientifiques s’appuyant sur des technologies numériques pour répondre à certains enjeux, notamment climatiques et environnementaux. Afin de faire la part des choses, une méthodologie permettant des évaluations vérifiables et réplicables des impacts positifs et négatifs du numérique est nécessaire. C’est l’objet de la recommandation L.1480 de l’Union Internationale des Télécommunications – Secteur de la normalisation des télécommunications (ITU-T) que nous allons présenter dans cet article.
L’obligation pour les entreprises européennes de présenter leur bilan carbone
Pour les entreprises, l’évaluation des émissions de GES est déjà obligatoire dans plus de 40 pays [15]. En Europe, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD, Directive UE 2022/2464 [16]) impose, à partir de l’exercice 2024, la réalisation d’un rapport de durabilité standardisé à toutes les entreprises européennes de plus de 500 salariés ou 40 millions d’euros de chiffre d’affaires ou 20 millions d’euros au bilan (ces seuils seront progressivement abaissés après 2024). Ce rapport de durabilité standardisé décrit, via des indicateurs, la manière dont l’entreprise intègre en interne et dans ses actions externes les principes et critères du développement durable*. En particulier, dans la partie de ce rapport dédiée aux changements climatiques, les entreprises devront présenter leur bilan carbone*.
Le bilan carbone d’une entreprise se décline en trois périmètres (généralement nommés scopes) :
- Le scope 1 regroupe les émissions de GES directement émises par l’entreprise pour son activité propre (par exemple les émissions dues au chauffage de ses locaux ou aux véhicules qu’elle détient) ;
- Le scope 2 correspond aux émissions indirectes de GES induites essentiellement par l’achat ou la production d’électricité en général ;
- Le scope 3, regroupe toutes les autres émissions indirectes de l’entreprise, c’est-à-dire toutes celles qui ne sont pas directement associées à la fabrication des produits et des services de l’entreprise : en amont, il s’agit de l’empreinte carbone des produits et services de ses fournisseurs et partenaires, en aval de l’usage de ses produits et services, limité toutefois au cycle de vie de produits et à leur consommation énergétique, ce qui laisse de côté les autres conséquences de leur utilisation. Ce scope 3 est souvent la part la plus importante des émissions de GES d’une entreprise.
Une méthodologie pour évaluer l’impact sur les émissions de GES liées à l’activité de l’utilisateur mettant en œuvre solution TIC
Une méthodologie, référence internationale des États de l’ONU signataires qui se sont engagés à la faire appliquer, a été approuvée par l’ITU-T en décembre 2022 pour évaluer l’impact de l’utilisation d’une solution TIC sur les émissions de GES. Cette méthode permet de mesurer l’impact global (qui peut être positif ou négatif) sur l’activité propre d’un tiers de la mise en œuvre d’une solution TIC du point de vue des émissions de GES ; cet impact est souvent appelé « Pilier B » pour le distinguer du « Pilier A » composé des trois scopes (1 à 3) de l’entreprise fournisseur de la solution numérique.
La recommandation L.1480 [17], dont Orange a été un des contributeurs, fournit un résultat auditable exhaustif des émissions de GES engendrées ou évitées chez l’utilisateur par son usage de la solution.
La méthodologie repose sur la prise en compte de l’ensemble des effets de la solution TIC étudiée, décrits dans un arbre de conséquences :
- Les effets dit de premier ordre, induits par la solution numérique. Par exemple dans le cas du télétravail, il s’agit des émissions de GES dues à l’achat de terminaux rendus nécessaires par le télétravail (ex. achat d’un second écran ou d’une imprimante au domicile du télétravailleur), ou encore des émissions de GES des réseaux utilisés pour la mise en œuvre de la solution numérique de télétravail ;
- Les effets de deuxième ordre, induits par rapport à une situation de référence, historique, sans accélération de l’usage du télétravail (cas à Atalante). Il s’agit par exemple de l’effet de la modification des déplacements des télétravailleurs sur les émissions de GES (ex. suppression de certains trajets domicile-travail), ou du maintien de déplacements auparavant effectués sur le trajet domicile-travail (courses, activités sportives, voiturage, etc.) ;
- Les effets d’ordres supérieurs, liés aux changements de comportements induits par l’usage de la solution de télétravail, chez les employés et chez l’employeur. Il peut s’agir de travailler certains jours depuis une résidence secondaire, de profiter de la réduction des temps de transport domicile-travail pour pratiquer une nouvelle activité (sport, etc.), du déménagement de certains collaborateurs permis par la mise en place du télétravail, ou plus généralement de tous les effets rebonds, etc. Il s’agit également de la mise en place par l’employeur de bureaux partagés permise par la généralisation du télétravail permettant la réduction de la surface des locaux de l’entreprise, ou du réemploi des bénéfices financiers ;
L’évaluation de l’ensemble de ces effets concerne l’activité propre de celui qui utilise la solution numérique de télétravail. Il s’agit ainsi toujours d’un cas d’usage particulier, par exemple la mise en œuvre du télétravail sur un site, pour une entreprise et son effet sur ses processus propres. Dans cet exemple, l’impact de l’utilisation du télétravail sur les émissions de GES sera différent selon le site étudié, chaque site ayant ses caractéristiques (localisation, taille, disponibilité de transports publics, nombre de salariés, etc.), et il le serait également selon l’entreprise étudiée en fonction notamment de son secteur d’activité.
La méthodologie L.1480 propose trois niveaux de mesure selon la précision souhaitée : simplifié pour une première estimation, intermédiaire pour une prise de décision entre pairs (entreprises), et complet pour une communication externe.
Elle définit également des règles de passage à l’échelle pour évaluer l’impact en matière d’émission de GES, par exemple agrégée sur ses utilisateurs, ou selon un secteur d’activité particulier des dits utilisateurs.
Une expérimentation menée sur le site d’Orange Atalante à Rennes
Orange a mis en œuvre le niveau de mesure complet de la méthodologie l’ITU-T précitée dans le cas particulier de la mise en œuvre du télétravail sur son site d’Orange Atalante situé à Rennes, sur une base de 687 employés. Ces travaux ont fait l’objet de la publication d’un article [18], présenté en juin 2023 à l’occasion du EuCNC & 6G Summit 2023 (European Conference on Networks and Communications) portant sur le thème « 6G for a Green and Digital transition ».
L’évaluation de l’ensemble des effets de la mise en œuvre du télétravail sur le site d’Atalante a nécessité la collecte de nombreuses données, issues du Système d’Information d’Orange et d’une enquête menée auprès des employés du site (118 réponses complètes, soit 17% des employés du site). Ces données ont notamment permis de déterminer :
- Les achats de terminaux (par Orange ou par les salariés) rendus nécessaires par le télétravail (ex. l’achat d’un écran, d’un second ordinateur ou d’une imprimante pour le domicile de certains télétravailleurs) ;
- Les déplacements des salariés (trajets effectués, moyens de transports utilisés, types de véhicules utilisés, etc.), ainsi que les modifications de ces déplacements causées par le télétravail (la suppression de certains trajets domicile-travail, etc.) ;
- Les impacts du télétravail sur le domicile des salariés (le chauffage du domicile de certains salariés à certaines heures, rendu nécessaire par le télétravail, ou encore l’aménagement d’un bureau pour le télétravail par certains salariés à leur domicile, l’agrandissement du domicile, etc.) ;
– D’autres changements de comportements des salariés induits par le télétravail (le travail de télétravailleurs depuis leur résidence secondaire, le déménagement de certains salariés rendu possible grâce au télétravail, etc.).
La réduction des surfaces de travail « Flex office » – qui, selon l’ADEME, pourrait contribuer (hors prise en compte d’effets d’ordre supérieur) pour moitié à la réduction des émissions de GES – n’ayant pas été envisagée lors de l’étude par la direction du site d’Orange Atalante, cette évolution n’a pas été prise en compte.
Ces observations ont ensuite été traduites en CO2-eq, en fonction du facteur d’émission* propre des biens ou services associés.
Cette expérimentation sur l’impact de l’usage d’une solution numérique de télétravail sur les émissions de GES, menée sur le site d’Orange Atalante a permis d’évaluer les effets suivants sur une année (voir illustration ci-dessous) :
- Effets du 1er ordre (effet sur les émissions de GES liés à l’existence de la solution numérique) :
+ 18,8 tonnes CO2-eq
C’est-à-dire que, sur le site d’Orange Atalante, sur une année, la mise en œuvre de la solution numérique de télétravail a émis 18,8 tonnes CO2-eq
- Effets du 2ième ordre (effet dans les secteurs des transports et des bâtiments) :
– 135,2 tonnes CO2-eq
C’est-à-dire que, sur le site d’Orange Atalante, sur une année, la mise en œuvre du télétravail a permis de réduire de 135,2 tonnes CO2-eq les émissions de GES dans les transports et les bâtiments, principalement grâce à la diminution des émissions dues à l’utilisation de la voiture personnelle par les salariés (- 182,9 tonnes CO2-eq)
- Effets d’ordres supérieurs :
+ 51,4 tonnes CO2-eq
Ainsi, globalement, cette expérimentation a montré que la généralisation du télétravail sur le site d’Orange Atalante a permis d’éviter 65,0 tonnes CO2-eq sur une année (année avec action : 2022)
Cette étude a ainsi conduit :
1) à corroborer des résultats antérieurs, notamment publiés par l’ADEME [19], [20] :
- s’agissant des effets du premier ordre (empreinte carbone de la solution elle-même) ;
- et des écarts au regard de la situation de référence historique (sans télétravail ou avec un télétravail moindre) ;
2) à mesurer pour la première fois les effets d’ordre supérieur conséquence de l’usage du télétravail, ce qui a réduit par un facteur supérieur à deux le caractère positif du résultat, de (135,2-18,8) =116,4 tonnes CO2-eq évitées, à (116,4 – 51,4) = 65 tonnes CO2-eq.
La prise en compte des effets d’ordre supérieur, destinée à rendre compte de l’ensemble des effets environnementaux en matière d’émissions de GES, ne peut ainsi pas être négligée.
La mise en œuvre de la méthodologie UIT-T L.1480 qui inclut ces effets d’ordre supérieur, ouvre ainsi la voie à une meilleure compréhension des impacts, positifs comme négatifs, de l’utilisation du numérique, ainsi qu’à l’établissement d’un consensus sur ces conséquences en vue d’actions efficaces pour tendre à la réduction des émissions de GES.
ADEME: Agence de la transition écologique, française https://www.ademe.fr/lagence/
Accord de Paris : l’Accord de Paris, souvent appelé Accord de Paris sur le climat, est un traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015 concernant l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ainsi que leur financement. Il s’agit d’un traité international juridiquement contraignant. À ce jour, 194 Parties (193 pays ainsi que l’Union européenne) y ont adhéré.
Bilan carbone : le bilan carbone est un ensemble de méthodes permettant de mesurer et de suivre la quantité de GES qu’une organisation (ex. une entreprise) émet du fait de son activité.
Compensation carbone : la compensation carbone consiste, pour un financeur (entreprise, collectivité, particulier, etc.), à financer un projet de réduction ou de séquestration d’émissions de GES dont il n’est pas directement responsable.
Développement durable : le développement durable est une conception du développement qui s’inscrit dans une perspective de long terme intégrant notamment des contraintes environnementales et sociales à l’économie.
Equivalent CO2 (CO2-eq) : l’équivalent CO2 d’une émission de GES est la quantité de dioxyde de carbone qui aurait la même capacité à retenir le rayonnement solaire et provoquerait donc le même réchauffement de l’atmosphère.
Facteur d’émission : ratio entre la quantité de gaz à effet de serre émis par un produit ou un service et la quantité de ce bien et service ; il s’exprime en CO2-eq.
Gaz à Effet de Serre (GES) : les Gaz à Effet de Serre sont les composants gazeux contenus dans l’atmosphère qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre et contribuent ainsi à l’effet de serre. Les principaux GES sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3), les différents hydrocarbures halogénés (ex. les chlorofluorocarbures – CFC –). Chaque GES a un effet différent sur le réchauffement global de l’atmosphère terrestre, sa contribution est exprimée en CO2 équivalent noté CO2-eq.
GIEC : le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat est l’organisme intergouvernemental chargé d’évaluer l’ampleur, les causes et les conséquences du changement climatique en cours.
ITU-T : l’Union Internationale des Télécommunications (en anglais : International Telecommunication Union) est l’agence des Nations Unies pour le développement spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication. L’UIT-T est le secteur de l’IUT traitant des questions techniques et de normalisation relatives aux télécommunications.
Neutralité carbone : en climatologie et en matière de politique climatique, la neutralité carbone à l’intérieur d’un périmètre donné est un état d’équilibre entre les émissions de GES d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère par l’homme ou de son fait. La différence entre les gaz émis et extraits étant alors égale à zéro, la neutralité carbone est également désignée par l’expression « zéro émissions nettes » ou encore « zéro net » (en anglais « net zero »).
TIC : Technologies de l’Information et de la Communication, en anglais Information and Communication Technologies (ICT)
***
La recommandation L.1480 de l’UIT-T qui prend en compte tous les effets générant des émissions de carbone, décrit une méthodologie pour évaluer de manière exhaustive et vérifiable les effets positifs d’une solution numérique. L’expérimentation menée par Orange a montré, en appliquant cette méthodologie, que la généralisation de l’usage d’une solution numérique de télétravail sur son site d’Atalante à Rennes a permis d’éviter 65,0 tonnes de CO2-eq sur une année. La recommandation L.1480 ouvre ainsi la voie à une meilleure compréhension des impacts positifs et négatifs du numérique, ainsi qu’à l’établissement d’un consensus sur ces impacts, pour le bénéfice d’une action plus efficace vers la réduction des GES.
Sources :
[1] Climate change: a threat to human wellbeing and health of the planet}. Taking action now can secure our future. IPCC, 28 février 2022
https://www.ipcc.ch/2022/02/28/pr-wgii-ar6/
[2] Rapport de la Conférence des Parties sur sa vingt et unième session, tenue à Paris du 30 novembre au 13 décembre 2015
https://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/fre/10a01f.pdf
[3] Toward Digital Sobriety, The Shift Project, 2019
https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/03/Lean-ICT-Report_The-Shift-Project_2019.pdf
[4] Climate crisis: The unsustainable use of online video, The Shift Project, Juillet 2019
https://theshiftproject.org/en/article/unsustainable-use-online-video/
[5] Environmental commitment: net zero carbon emissions by 2040, Orange, 28 août 2020
https://www.orange.com/en/engagements/orange-s-commitment/to-the-environment
[6] Vodafone Group Plc Annual Report, 2022
https://investors.vodafone.com/sites/vodafone-ir/files/2022-05/vodafone-2022-annual-report.pdf
[7] BT Group plc Manifesto Report, 2022
https://www.bt.com/bt-plc/assets/documents/digital-impact-and-sustainability/our-report/report-archive/2022/2022-manifesto-report.pdf
[8] Telefonica, sustainability and innovation: Environment
https://www.telefonica.com/en/sustainability-innovation/environment/
[9] DT Group 2021 Corporate Responsibility Report, Managements & facts, 2021
https://www.cr-report.telekom.com/2021/management-facts/strategy/foreword
[10] Telenor annual and sustainability report, 2021
https://www.telenor.com/binaries/investors/reports-and-information/annual/annual-report-2021/Telenor%20Annual%20Report%202021.pdf
[11] KPN Integrated Annual Report, 2021
https://ir.kpn.com/download/companies/koninkpnnv/Results/KPN_Integrated_Annual_Report_2021.pdf
[12] Environment and circular economy, TIM Group
https://www.gruppotim.it/en/group/sustainable-future/environment-circular-economy.html
[13] MTN Group links remuneration of senior executives to ESG goals
https://www.mtn.com/mtn-group-links-remuneration-of-senior-executives-to-esg-goals/
[14] Telia Annual and Sustainability Report, 2021
https://www.teliacompany.com/globalassets/telia-company/documents/reports/2021/annual/telia-company-annual-and-sustainability-report-2021_1103.pdf
[15] A Global Look at Mandatory Greenhouse Gas Reporting Programs, World Resources Institute, 27 mai 2015
https://www.wri.org/insights/global-look-mandatory-greenhouse-gas-reporting-programs
[16] Directive (UE) 2022/2464 du Parlement européen et du Conseil européen du 14 décembre 2022 modifiant le règlement n° 537/2014 et les directives 2004/109/CE, 2006/43/CE et 2013/34/UE en ce qui concerne la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises
https://finance.ec.europa.eu/capital-markets-union-and-financial-markets/company-reporting-and-auditing/company-reporting/corporate-sustainability-reporting_en
[17] L.1480 « Enabling the Net Zero transition: Assessing how the use of information and communication technology solutions impacts GHG emissions of other sectors »}, ITU-T Study Group 5, 6 décembre 2022
https://www.itu.int/ITU-T/recommendations/rec.aspx?rec=15030
[18] Assessing How the Use of Teleworking Impacts GHG Emissions: A Study Case, juin 2023
https://ieeexplore.ieee.org/document/10188282
[19] ADEME, « Étude sur les effets rebonds induits par le télétravail » sept. 2020 https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/3776-caracterisation-des-effets-rebond-induits-par-le-teletravail.html
[20] ADEME « Évaluation de l’impact du télétravail et des tiers lieux sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre et sur l’organisation des entreprises » sept. 2015 https://librairie.ademe.fr/mobilite-et-transport/3783-evaluation-de-l-impact-du-teletravail-et-des-tiers-lieux-sur-la-reduction-des-consommations-d-energie-et-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-et-sur-l-organisation-des-entreprises.html
En savoir plus :
Notre engagement pour l’environnement : Net Zéro Carbone en 2040 – Orange
Assessing How the Use of Teleworking Impacts GHG Emissions: A Study Case – Orange