Orange, un acteur impliqué par ses travaux de recherche pour une meilleure efficacité des réseaux.
En 2015 lors de la COP21, Orange a pris un engagement : baisser ses émissions carbones de 50 % par usage client sur la période 2006-2020. En 2017, l’objectif est déjà dépassé avec une baisse de 50,03 %. Les réseaux d’Orange y prennent activement part : depuis 2006, leurs émissions par usage client ont baissé de 35 %. C’est notamment grâce aux programmes lancés à différents niveaux d’Orange, comme “Green ITN 2020”, et aux projets lancés en collaboration avec tous les acteurs du secteur.
Une coopération indispensable
En joignant leurs forces pour formuler des exigences communes, les opérateurs télécoms ont pu faire bouger les lignes auprès des constructeurs d’équipements. Responsable des prévisions de consommation d’énergie ITN chez Orange, Carole Paganus raconte : “équipementiers et opérateurs mènent conjointement d’importants partenariats de recherche pour améliorer la performance énergétique des réseaux existants et construire de futurs réseaux moins énergivores”.
Sur le réseau mobile
Les antennes représentent la majeure partie de la consommation du réseau mobile d’Orange. En ligne de mire : la station de base qui sert à transmettre les signaux. Elle consomme peu isolément mais fait grimper la facture énergétique par le nombre : on en compte plusieurs milliers par pays Orange. “Le principal défi, c’est qu’une station de base consomme même en l’absence de trafic, un peu comme un frigo vide laissé allumé. Elle doit pourtant rester disponible 24/24h au cas où un utilisateur ait besoin du réseau. En travaillant avec les constructeurs, nous avons pu développer de nombreuses fonctionnalités, parfois technologiquement complexes comme différents types de “sleep mode”, qui permettent à l’équipement de consommer moins quand il n’y a pas ou peu de trafic” nous explique Carole Paganus.
Sur le réseau fixe
Grâce aux travaux mis en œuvre en amont du côté de la réglementation, la fibre s’avère peu énergivore avec une consommation de 0,5 watt/client – celle-ci peut monter jusqu’à 4 watt pour les technologies ADSL les plus anciennes. Carole Paganus nous précise :
“L’ATM (Asynchronous Transfer Mode) est traditionnellement utilisé pour la collecte et le transport de flux : les 6 pays du Groupe qui disposent de cette technologie vont lui substituer progressivement une alternative moins consommatrice d’énergie (Ethernet). Dans les data centers et les points de concentration de flux (PoP – Point of Presence), des innovations en termes de refroidissement vont aussi sensiblement réduire la consommation d’énergie, au-delà de ce que nous permettent les technologies d’aujourd’hui”.
Les énergies renouvelables font leur part
Dans la zone Moyen Orient et Afrique, les fréquentes coupures du réseau électrique affectent la qualité de service, sans parler des stations isolées alimentées par des groupes électrogènes ou des générateurs diesel très consommateurs. Comme on peut compter sur un soleil sans faille dans toute la région, le déploiement de stations de base alimentées à l’énergie solaire permet le développement d’un réseau autonome et durable, et apporte une meilleure disponibilité pour les clients.
Normes, IA, Big Data : le futur tous azimuts
Pour améliorer l’efficacité énergétique des réseaux, Orange explore de nombreuses pistes comme le Big Data ou l’intelligence artificielle. Orange est aussi très actif dans les discussions et travaux de recherche traitant de la normalisation des technologies futures (5G, réseaux, IoT), car elle seule permet d’imposer des exigences strictes aux différents acteurs impliqués et garantir à l’avenir l’efficacité énergétique de tous les réseaux télécom autour du globe.
Par ses actions, Orange a fédéré l’ensemble de l’écosystème et stimule la Recherche et les partages sur l’innovation Green avec d’autres opérateurs et de grands acteurs de l’Internet.