Il existe différents niveaux d’automatisation pour le véhicule autonome, qui vont du niveau zéro jusqu’au niveau cinq. Niveau zéro, vous n’avez aucune automatisation. Au niveau cinq, le véhicule est capable de conduire tout seul dans toutes les circonstances, toutes les conditions, partout dans le monde.
1. Au niveau un, le conducteur reste responsable et le système l’aide dans une dimension, soit le contrôle longitudinal, c’est-à-dire l’accélération ou le freinage, soit le contrôle latéral, c’est-à-dire la conduite du volant. Ce sont des systèmes largement déployés, comme le régulateur adaptatif de vitesse ou le maintien dans la voie.
2. Le niveau deux, le conducteur est toujours responsable. Ce sont des aides à la conduite qui combinent à la fois l’accélération/freinage et la direction. Ces systèmes permettent, par exemple, une aide à la conduite sur autoroute, avec maintien dans la voie et régulation des distances. Ces systèmes sont également largement déployés.
3. À partir du niveau trois, il y a un changement radical, car le système devient responsable et le conducteur peut faire autre chose. Aujourd’hui, pour le niveau trois, un conducteur doit toujours reprendre la main en cas de défaillance du système. Mais tant que le système est actif, le conducteur peut se consacrer à d’autres activités, comme regarder une série, lire un livre, ou répondre à ses e-mails. Actuellement, quelques véhicules disposent de ces fonctionnalités sur des routes bien définies, à une vitesse allant jusqu’à 60 km/h, et bientôt 130 km/h, dans des conditions type autoroute.
4. Au niveau quatre, il n’y a plus forcément besoin d’un conducteur. Le véhicule est capable de gérer toutes les situations en autonomie dans un domaine d’opération bien défini. Par exemple, dans un parking, vous laissez votre voiture à l’entrée, et elle ira se garer seule. Sur l’autoroute, vous pouvez faire un trajet comme Paris-Marseille sans toucher le volant, en regardant votre série préférée sur Netflix.
5. Le niveau cinq est encore très futuriste. Un jour peut-être, le véhicule sera capable de gérer toutes les situations dans le monde entier, mais on n’y est pas encore.