Eleni Diamanti présente ce mot du vocabulaire technologique : « L’Internet quantique est un réseau qui va venir offrir des services complémentaires, qui ne sont pas accessibles avec les technologies habituelles. Pour ce faire, on a tout d’abord besoin de liens, de liens de communication entre ses utilisateurs. Ces liens doivent être des canaux de communication dans lesquels la lumière peut passer parce que, dans l’Internet quantique, on code l’information qu’on veut manipuler sur les propriétés des photons. »
Les signaux quantiques permettent à des utilisateurs distants de transmettre des messages secrets avec une sécurité inégalée.
« Le moyen de transport et de communication va être la fibre optique ou alors des canaux optiques via un satellite. Contrairement à l’Internet habituel, il est impossible et interdit d’amplifier le signal. C’est là qu’intervient le répéteur quantique qui permet, via l’interfaçage entre la lumière et la matière, de régénérer un signal quantique fort.
La toute première application à laquelle on peut penser est la cryptographie, la sécurisation, et la cybersécurité. De fait les signaux quantiques permettent à des utilisateurs distants de transmettre des messages secrets avec une sécurité inégalée.
Au-delà de la cybersécurité, le fait de pouvoir interconnecter des dispositifs comme des processeurs quantiques, ou des capteurs quantiques, donne immédiatement accès à une puissance décuplée. C’est l’objectif d’un Internet quantique : donner accès à des services et des calculs quantiques répartis, donc un ensemble de services et de technologies très avancés. »