Julia Meyer présente dans cette vidéo le sujet de l’impact environnemental du numérique.
Le numérique a transformé la vie de nombreuses personnes en offrant de nouveaux moyens de communication, d’optimisation des processus, d’accès à la connaissance et de divertissement. Cependant, ces innovations requièrent des ressources et de l’énergie à la fois dans sa fabrication et dans l’utilisation
Sans action, les impacts environnementaux liés au numérique pourraient augmenter de 45% d’ici 2030 et tripler d’ici 2050
Aujourd’hui, le numérique représente 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France et engendre également 10% de la consommation électrique, notamment via nos équipements tels que smartphones, ordinateurs et téléviseurs, responsables de 79% de l’empreinte carbone totale, surpassant ainsi les datacenters et le réseau, respectivement à 16% et 5%. Bien que ces équipements consomment de l’électricité pendant leur fonctionnement, c’est leur phase de fabrication qui impacte le plus l’environnement, représentant jusqu’à 80% de l’empreinte carbone globale. Au-delà de l’empreinte carbone, le numérique affecte considérablement la consommation de ressources, en particulier minérales et minières. Par exemple, l’usage numérique d’une personne en France nécessite environ 949 kilos de ressources par an. Sans actions pour réduire cette consommation, les impacts environnementaux liés au numérique pourraient augmenter de 45% d’ici 2030 et tripler d’ici 2050. Ainsi, une pratique de sobriété numérique s’avère être le premier levier pour limiter notre empreinte numérique : réévaluer nos habitudes et prolonger la durée de vie de nos équipements en les réparant en cas de panne, ainsi que favoriser l’utilisation d’équipements reconditionnés.